“La nature quand ça commence à être beau...c'est beau.”


Une comedie, oui mais pas que...

Avec un clown tel que Gérard Jugnot aux commandes, en allant voir Scout Toujours au cinéma en 1985, au moins on savait qu'on allait rire. Comment y résister d'ailleurs puisque tout nous ramène à cette période de notre adolescence pubère, celle où nous faisions à peu près tout et n'importe quoi pour faire rire nos copains bien souvent aux dépends de nos professeurs.

Après la rigolade...

En ce qui me concerne, après avoir bien rigolé, au fur et à mesure des rediffusions, un effet secondaire s'est produit. En effet, en regardant moins les acteurs et en m'intéressant d'avantage à ce qui se passait à l'arrière plan, je me suis pris à observer et à scruter ce qui défilait dans le fond de l'écran.

Ainsi, avec le temps, mes visualisation sont devenues différentes et une conviction grandissante s'est installée : Tout ce qui été filmé ici à cet endroit n'a pas été filmé par hasard mais bien au contraire un soin particulier y a été apporté. Dès lors, autant passionné par le film que par son décor, l'idée de retrouver ses lieux de tournage afin de permettre aux autres d'en admirer le cadre me parut évidente...

Une rencontre inattendue

 En revanche ce qui l'était beaucoup moins, fut l'excellente surprise de rencontrer à Florac l'un des scouts de Gérard Jugnot, Christophe Cellier qui me ferait à son tour rencontrer un autre scout, Martial Paulet ainsi que l'un des gitans Gilles Plan. Plus tard Christophe Cellier me faisait alors  cadeau de cet article de journal qui confirmait mes impressions de l'acte prémédité de Gérard Jugnot qui parlait de l'effet "Volvic" de son film et des recherches approfondies pour ses lieux de tournage.