L'autre façon de découvrir la Lozère et les Cévennes

Du rêve à la réalité

A chaque rediffusion de Scout Toujours, en revoyant le générique de fin qui remercie la ville de Florac, je me suis toujours dit qu'un jour...
cependant le jour où j'ai réelement décidé de m'y rendre, j'étais vraiment loin de me douter de ce qui m'y attendait.

Après avoir facilement trouvé le château d'Ariges, la petite place de Cocures ainsi que le pont métallique de Bédoues, à force de tourner en rond autour de Florac pendant des kilomètres, je me suis vite rendu à l'évidence que je ne pourrais y arriver seul...

A l'occasion d'un petit-déjeuner à l’hôtel du Pont Neuf, ma compagne et moi décidions alors d'aborder quelques locaux accoudés au bar et nous entendîmes déjà quelques noms prometteurs comme la cascade de Runes, le gouffre des Meules... mais on nous parla surtout d'un ancien scout, Christophe Cellier "celui qui porte la pierre sur sa tête", propriétaire d'un bar-brasserie à Florac et qui pourrait mieux nous renseigner.

Excité par la nouvelle nous nous rendions donc à ce fameux café du Globe où nous rencontrions effectivement Christophe qui nous accueillit chaleureusement et nous indiquait gentiment une adresse qui nous tenait particulièrement à cœur : la maison d'Edith mais il nous donnait aussi rdv le soir même avec un certain Gilles Plan, ancien Gitan dans le film de Jugnot.

Le soir même, alors que nous faisions part de notre émotion à Christophe d'avoir retrouvé la maison d'Edith, arrivait alors ce gaillard de Gilles Plan qui nous raconta quelques souvenirs et nous parla de la 2CV perchée sur le Causse ainsi que de la fameuse poursuite...

Christophe nous montrait alors un gros dossier : une collection de photos, d'articles de journaux, de feuilles de tournage, ce qui nous poussait à lui poser plus de questions mais comme il n'avait pas toutes les réponses, il nous parla d'autres scouts dont un certain Martial Paulet propriétaire d'un hôtel restaurant... à Florac.

Arrivés à la fin du weekend, nous n'avions le choix de reprendre la route mais nous avions les coordonnées de Martial que je contactais dès mon retour par mail et qui m'accueillit également très gentiment. Nous nous donnions alors rdv pour le weekend de Pâques dans son hôtel qui fût très agréable. Nous parlâmes de mille choses mais nous l'interrogions surtout au sujet de cet endroit où le car était censé avoir brûlé, mais que nous ne trouvions pas : Les Bondons ainsi que des petits ponts en pierre. Martial décidait alors de mener l'enquête de son coté et nous révélait quelques temps après ce qu'un "ancien" lui avait confié lors d'une rencontre inopinée dans une compétition gastronomique : la disparition du site du car.

Après plusieurs voyages à Florac, plusieurs fausses pistes, quelques heureux hasards et quelques désillusions, après des heures et des heures de recherches sur Google Earth, des entretiens avec des kayakistes et des adeptes de canyonning au sujet du Tapoul, je me décidai donc à mettre mon site en ligne et me rendais à l'office de tourisme de Florac qui l'acceuillait très favorablement en publiant un un article sur sa page Facebook. Cette publication me permettait alors d'avoir le retour d'une autre célébrité de Florac Pierre Serrano, sauveteur professionnel de l'extrême mais ancien Gitan de Gérard Jugnot.